L’intérêt général

Ce qui se passe aujourd’hui autour de nous est inédit. Des phases de réchauffement climatique et de perte de biodiversité se sont déjà produit sur Terre, mais à ce rythme, jamais. L’accélération est aujourd’hui des dizaines, voir des centaines de fois plus rapide que cela s’est produit dans le passé de notre planète. Pourquoi ? Le fonctionnement de certaines sociétés humaines, les plus riches, les nôtres…

Alors difficile pour moi de rester sourd et aveugle a ce qui se passe autour de moi. Ce qui prime dans ces conditions, c’est l’intérêt général du vivant. Et je veux le dire haut et fort.

Nous sommes dans la même situation que si un chauffeur fou allait précipiter le véhicule commun dans un mur à grande vitesse, en entraînant avec lui, de force, l’ensemble des passagers que nous sommes, le vivant …

Comment continuer à se regarder le nombril ? Comment laisser faire une telle chose sans tenter d’agir ?

Je suis Greta Thunberg, qui nous dit  » il faut écouter les scientifiques ». Parce que comme elle, je suis inquiet pour notre avenir et celui du vivant. Parce que les générations futures dont on nous parle depuis les années 70, c’est nous et se sont nos enfants. Il n’y en aura pas d’autre si nous continuons ainsi à rester sourds et aveugle à ce qui se trame autour de nous…

Il ne s’agit pas la d’imposer un point de vu, mais que chacun comprenne que nous devons individuellement et collectivement accepter de changer nos habitudes, car si nous ne nous imposons pas volontairement à nous même et de nous même, de nouveaux « paradigmes », et bien les bouleversements du monde nous imposeront rapidement des choses qui ne seront ni nos choix, ni agréable du tout ! On voit déjà que la pollution ou le réchauffement climatique sont partout et produisent des bouleversements qui nous obligent à nous adapter par force. Mais se n’est malheureusement encore rien,

et il n’est pas encore trop tard pour freiner et atténuer l’irrémédiable.

Les changements à entreprendre sont colossaux, certes, mais ils ne sont pas tristes, ils sont au contraire joyeux et aventureux. C’est un chantier pour la vie. C’est accepter aujourd’hui que « la sobriété heureuse » est préférable à la »misère subit ».

Nous vivons comme des « nababs » depuis 50 à 70 ans seulement, alors que notre espèce existe depuis environ 300 mille ans, la Terre, 4 milliards et demi d’année et l’univers 14 milliards ! Et c’est bien de par notre déni des causes, que nous produisons les conséquences auxquelles nous assistons et qui commencent à nous étouffer …

Respecter, vivre en harmonie avec le reste du vivant n’est pas triste, c’est au contraire la joie, l’amour, de soit et de tous les autres, humains et non-humains… Ne restons pas indifférents… Nous sommes des animaux nous aussi. Nous devons protéger nos petits. Mais forts, nous devons également prendre soin de celles et ceux qui le sont moins…

Oui je refuse le nombrilisme que propose  » le développement personnel », la nouvelle religion, dans un monde où tant de choses sont bouleversées, où tant de personnes souffrent, ou le futur même, n’a pas d’avenir…

Chacun de nos gestes, chacun de nos choix et de nos actes ont des conséquences sur le reste du monde. Cela s’appelle « l’effet papillon ». Je ne peux pas vivre en ignorant cela car je fait parti d’un tout qui s’appelle « le vivant » et dans lequel chacun est interdépendant de tous les autres. Parce que j’ai un cerveau pour réfléchir et des bras pour agir. Je suis comme une fourmi dans la fourmilière, comme une abeille dans la ruche. Je suis la « cheville ouvrière » qui battit le monde d’aujourd’hui et celui de demain. Je suis L’INTÉRÊT GÉNÉRAL.