On vit dans un monde où les gens vont au cinéma verser une larme sur un film comme « Avatar », et après ils rentre chez eux mais ils ne pensent pas à l’Amazonie qui se passe dans le vrai monde, qui se passe en ce moment sur notre planète. Alors des fois on se sent en colère, et c’est une colère qui est justifiée, c’est une colère qui es
t seine, c’est une colère que tout le monde devrait avoir face à une injustice et une aberration pareil qui se passe sous nos yeux en ce moment. Les informations sont là, il suffit d’aller voir sur internet par exemple.
Les activités criminelles autour de la forêt amazonienne se multiplient et ça va de plus en plus vite depuis l’élection du nouveau gouvernement au Brésil, Mr Bolsonaro, se n’est pas un secret.
Après, nous on s’est toujours dit qu’on ne ferait jamais de la politique, mais a un moment donné, il ne faut pas avoir peur d’appeler un chat un chat et de montrer du doigt des choses qui sont dévastatrices dans ce monde…
…De ces communautés amazoniennes, il y a des millions d’indigènes qui vivent dans la forêt et qui s’occupent très très bien de leurs terres et de leur maison qui est la forêt et ils se font attaquer et le gouvernement, le président encourage les grands fermiers et les gens qui vivent à côté de la forêt amazonienne à attaquer les indigènes et à prendre leurs terres, a brûler leurs arbres…
Donc c’est une situation un peu complexe, mais en gros, si on veut sauver l’humanité, j’allais dire si on veut sauver la forêt amazonienne, mais si on perd la forêt amazonienne et si on perd les océans, il ne reste plus rien. Et donc si on veut sauver la forêt, il faut aider les indigènes qui connaissent la forêt comme leur poche.
La problématique de planter des arbres par exemple. On se dit mais pourquoi on envoi pas un avion plein de graines et qu’on largue des graines là où il n’y a plus de forêt ? S’est parce que d’une part ces terres se sont faites appropriées par des grands fermiers, qui sont là pour élever du bétail, pour vendre la viande à l’Europe et à l’Amérique du Nord essentiellement, donc on fait aussi parti du problème. Donc déjà j’aimerais bien dire qu’en réduisant notre consommation de viande, on va aider l’Amazonie.
Moi cela fait longtemps que je n’en mange plus. C’est un acte politique.
Il y a plusieurs dimensions dans le fait de devenir végétarien, végétalien ou vegan. Cela peut être pour la santé, pour se positionner contre la cruauté ou les violations des droits des animaux, et ça peut être aussi tout simplement politique. En fait, tout cela ne fait qu’un, et si on réfléchi bien au problème de l’Amazonie, il y a un lien direct avec ça.
Il y a aussi beaucoup de chercheurs d’or, qui vont en Amazonie et qui ne reculent devant rien pour mettre leurs mains sur l’or donc n’achetez pas d’or ! Ni de soja. Mais le soja sert essentiellement à nourrir le bétail, donc si on réduit la consommation de viande ou si on ne mange plus de viande ça règle le problème du soja…
Il faut faire des concessions si on veut survivre. Je pense que évidemment il y a des choses qui réjouissent le palais, mais est ce que c’est ça le plus important ?